Lise Mandel

Sans les faux amis de la capitale

[Extrait]

Dans la bande dessinée, Lisa Mandel l’affirme : vivre à Paris n’est plus la règle. Nombre d’auteurs reconnus ont posé leurs bagages loin de la capitale.
Lisa Mandel n’est pas du genre à se la raconter. A tout juste la trentaine, elle publie « Princesse aime princesse », une bande dessinée dont elle signe à la fois les dessins et le scénario. L’album est édité chez Gallimard, dans la collection Bayou, dirigée par Joann Sfar, l’une des figures les plus talentueuses de la nouvelle BD française et auteur prolifique de séries comme « Le chat du Rabin » ou « Petit vampire ». C’est lui qui a appelé Lisa Mandel, alors à Marseille, pour lui dire « qu’il aimerait bien faire quelque chose » avec elle. Pas de quoi prendre la grosse tête, assure la dessinatrice sans feindre la modestie. « Même si on fait du Mickey haut de gamme, ce n’est quand même que de la BD. Qu’on dise que c’est un art, pourquoi pas. Qu’on me dise que je fais partie des créateurs, je l’accepte comme un compliment. Mais je ne me prends vraiment pas pour une artiste. »

… suite page cent-soixante-sept…
in Artistes loin de Paris de M. Gairaud & R. Piednoir