Samuel Karpienia

Il faut arrêter de rêver

[Extrait]

Dans l’industrie du disque tout particulièrement, la réussite est mesurée en euros. Le public, consommateur de biens culturels, fait que l’artiste devient bankable ou non. Ainsi, le parcours de Samuel Karpienia, le fondateur du groupe marseillais de musique Dupain, démontre qu’être reconnu ne garantit pas de pouvoir bien vivre de son art.
« Tout le monde s’emmerde à essayer de ressembler à… Tout le monde s’énerve pour s’en sortir. Il y a des fois, on se dit tout est en vain. On n’arrivera à rien. » Les premières phrases des « Vivants », la chanson titre du dernier album de Dupain datant de 2005, raisonnent comme une sombre prophétie aux accents autobiographiques.

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in Artistes loin de Paris de M. Gairaud & R. Piednoir